Le retour sur investissement (ROI) est une mesure de performance utilisée pour évaluer l’efficacité ou la rentabilité d’un investissement ou pour comparer la rentabilité d’un certain nombre d’investissements différents.
Pour calculer le retour sur investissement, le bénéfice d’un investissement est divisé par le coût de l’investissement. Le résultat est exprimé en pourcentage ou en ratio.
Comment calculer le retour sur investissement (ROI) ?
La formule du retour sur investissement (ROI) est la suivante :
ROI= (Valeur actuelle de l’investissement – Coût de l’investissement)/ Coût de l’investissement
La « valeur actuelle de l’investissement » désigne le produit de la vente de l’investissement en question. Le retour sur investissement étant mesuré en pourcentage, il peut être facilement comparé aux rendements d’autres investissements, ce qui permet d’évaluer différents types d’investissements les uns par rapport aux autres.
Pourquoi le retour sur investissement est-il une mesure utile ?
Le retour sur investissement est une mesure populaire en raison de sa polyvalence et de sa simplicité. Il s’agit essentiellement d’un indicateur rudimentaire de la rentabilité d’un investissement. Il peut s’agir du retour sur investissement d’une action, du retour sur investissement qu’une entreprise attend de l’agrandissement d’une usine ou du retour sur investissement généré par une transaction immobilière.
Le calcul lui-même n’est pas très compliqué et il est relativement facile à interpréter compte tenu de son large éventail d’applications. Si le retour sur investissement d’un placement est net positif, il est probablement intéressant. Mais si d’autres opportunités avec des ROI plus élevés sont disponibles, ces signaux peuvent aider les investisseurs à éliminer ou à sélectionner les meilleures options. De même, les investisseurs doivent éviter les ROI négatifs, qui impliquent une perte nette.
Quelles sont les limites du retour sur investissement ?
Des exemples révèlent certaines limites de l’utilisation du retour sur investissement, en particulier lorsqu’il s’agit de comparer des investissements. En effet, des critères importants comme la durée de l’investissement entrent en ligne de compte.
Le retour sur investissement peut être utilisé conjointement avec le taux de rendement, qui tient compte de la durée du projet. On peut également utiliser la valeur actuelle nette (VAN), qui tient compte des différences de valeur de l’argent dans le temps dues à l’inflation. L’application de la VAN au calcul du taux de rendement est souvent appelée taux de rendement réel.
Quelles sont les applications plus larges du retour sur investissement ?
Récemment, certains investisseurs et entreprises se sont intéressés au développement de nouvelles formes de retour sur investissement, appelées retour social sur investissement (SROI). Le SROI a été développé à la fin des années 1990 et prend en compte les impacts plus larges des projets en utilisant la valeur extrafinancière (c’est-à-dire les paramètres sociaux et environnementaux qui ne sont pas actuellement pris en compte dans les comptes financiers conventionnels).
Le SROI aide à comprendre la proposition de valeur de certains critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) utilisée dans les pratiques d’investissement socialement responsable (ISR).
Par exemple, une entreprise peut décider de recycler l’eau dans ses usines et de remplacer son éclairage par des ampoules LED. Ces initiatives ont un coût immédiat qui peut avoir un impact négatif sur le retour sur investissement traditionnel. Cependant, le bénéfice net pour la société et l’environnement pourrait conduire à un SROI positif.
Il existe plusieurs autres variantes de ROI qui ont été développées à des fins particulières. Le ROI des sur les médias sociaux met en évidence l’efficacité des campagnes sur les médias sociaux, par exemple le nombre de clics ou de mentions « J’aime » générés pour une unité d’effort. De même, le ROI des statistiques de marketing tente d’identifier le rendement attribuable aux campagnes de publicité ou de marketing.
Qu’est-ce qu’un bon retour sur investissement ?
Ce qui constitue un « bon » retour sur investissement dépend de facteurs tels que la tolérance au risque de l’investisseur et le temps nécessaire pour que l’investissement génère un rendement. Toutes choses étant égales par ailleurs, les investisseurs qui ont une plus grande aversion pour le risque accepteront probablement des retours sur investissement plus faibles en échange d’une prise de risque moindre.
De même, les investissements qui mettent plus de temps à être rentabilisés nécessiteront généralement un retour sur investissement plus élevé pour être attractif pour les investisseurs.
Quels sont les secteurs d’activité qui ont le meilleur retour sur investissement ?
Historiquement, le retour sur investissement moyen pour le S&P 500 a été d’environ 10 % par an.
Toutefois, ce seuil peut varier considérablement d’un secteur à l’autre. En 2020, par exemple, de nombreuses entreprises technologiques ont généré des rendements annuels bien supérieurs à ce seuil de 10 %. En revanche, les entreprises d’autres secteurs, comme les entreprises énergétiques et les services publics, ont généré des retours sur investissement beaucoup plus faibles et, dans certains cas, ont enregistré des pertes d’une année sur l’autre.
Au fil du temps, il est normal que le retour sur investissement moyen d’un secteur évolue en raison de facteurs tels que l’intensification de la concurrence, les changements technologiques et l’évolution des préférences des consommateurs.
Pour résumer, le retour sur investissement est une mesure que les investisseurs utilisent souvent pour évaluer la rentabilité d’un investissement ou pour comparer les rendements d’un certain nombre d’investissements. Il est exprimé en pourcentage. Le retour sur investissement est limité dans la mesure où il ne tient pas compte du délai, des coûts d’opportunité ou de l’effet de l’inflation sur les rendements des investissements, qui sont tous des facteurs importants à prendre en considération.